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 Chez les pirates

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Destiny
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MessageSujet: Chez les pirates   Chez les pirates Icon_minitimeVen 13 Déc - 21:55

Apprendre, être, sévir.
Parce qu'on ne devient pas un pirate en un claquement de doigts et que c'est bien plus que juste enquiquiner les corsaires, voici un petit topic pour en savoir un peu plus sur ces petits chenapans. Comment devenir pirate ? Quelles sont les coutumes de cette étrange peuplade barbare et hors-la-loi ? Comment règlent-ils leurs petits soucis, et d'ailleurs : sont-ils tous copains et gentils entre eux comme au pays des bisounours qui nous étouffent de bons sentiments dégoulinants et visqueux ? Pour en savoir un peu plus, voici donc un peu de documentation sur l'apprentissage pirate, ses coutumes et rites et sa justice.

Allez hop ! On met ses binocles, et on file apprendre ses leçons !
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MessageSujet: Re: Chez les pirates   Chez les pirates Icon_minitimeVen 13 Déc - 21:55

Petit mousse deviendra grand..
Pour devenir pirate, il y a deux moyens possibles : la formation "classique", et celle "sur le tas".

La première concerne surtout les personnes issues de familles pirates. Prenons l'exemple d'un jeune fils de pirate, nommé – euh.. – Güstav. Un de ses parents au moins est un pirate, donc, et le garçon est familier de l'univers. Jusqu'à ses seize ans ans, il suivra cependant un cursus civil tout ce qu'il y a de plus ordinaire. C'est à cet âge là qu'on lui laisse le choix entre devenir pirate ou rester un citoyen ordinaire. L'ado choisit de faire comme papounet et de devenir pirate. Il lui faut alors trouver un équipage aérien, terrestre ou maritime où il sera employé comme mousse pour ses débuts.

La vie est dure, pour les mousses. On leur file les pires corvées (notamment le ménage "à l'ancienne" avec eau et brosse), ils ont de gros horaires, et la plupart se sentent frustrés car on ne leur laisse voir de la piraterie que ce qu'elle a de plus rude. Comme tous les ados de son âge qui se sont trouvés et se trouveront dans cette situation, Güstav perd ses illusions sur le romantisme et la gloire de la piraterie. Il découvre des membres d'équipages souvent abruptes et qui n'hésitent pas à forcer le trait pour lui ôter les derniers mirages qui pourraient lui trotter dans la tête. On lui raconte les histoires sordides des batailles les plus rudes, on lui fait découvrir avec un clin d’œil évocateur les coins discrets où passer du bon temps à deux dans le dos du capitaine, on lui montre les cicatrices et les diverses blessures que chacun a récolté, on jure et crie comme pour le rendre sourd.. Lorsque l'adolescent passe de sa scolarité proprette et bien rangée à ça, autant dire que ça le marque. Et pour couronner le tout, il n'a pas le droit de sortir avec le reste de l'équipage : il reste soit sur le vaisseau, soit dans l'enceinte de la base sans pouvoir mettre le museau dehors ni contacter sa famille (qui elle même peut avoir des nouvelles de lui par l'équipage, si elle en fait la demande).

Si au bout de six mois, il a tenu bon, le jeune homme se fait rebaptiser de ce qui sera son nom de pirate : Güstav Skhandeenav devient alors Kholmi Meibi, et son petit nom a été choisi par la section Ressources Humaines – qui décidément a un ou deux petits rigolos dans son sein. Et désormais, c'est par ce seul nom qu'il sera appelé. Un faux passé est créé de toutes pièces, de faux papier, bref : une nouvelle personne vient de naître. Il peut alors choisir de rester dans l'équipage où il est, se former à l'ADEF (Agence Directrice de l'Emploi et de la Formation, une sorte de mix entre Pôle Emploi et une école universelle qui regroupe toutes les formations, civiles et pirates) à certaines spécificités, ou bien essayer de bifurquer vers une nouvelle section à laquelle il n'avait pas accès jusqu'à présent (diplomatique, financier, scientifique, technologique, info-com ou ressources humaines). Ceci dit, généralement c'est bien plus tard que cette réorientation s'effectue quand c'est le cas, vers la vingtaine au moins, ou plus selon les cursus.

Une fois renommé, Kholmi est donc un pirate à part entière qui figure sur le réseau pirate et a accès au réseau pirate, à l'ADEF pirate, etc. C'est là aussi qu'on va commencer à l'impliquer réellement, comme par exemple le faire participer à des assauts et batailles, etc. Il commence également à avoir un entraînement sérieux au combat alors qu'en tant que mousse on ne lui avait appris que des bases "relativement" innocentes en comparaisons. Bref : il peut commencer à tracer son petit bout de chemin de pirate en herbe et se faire son expérience.

À noter cependant que les enfants et proches de responsables pirates – capitaines, rois, etc – peuvent être renommés de noms pirates avant leurs seize ans par raison de sécurité. Dans certains cas particuliers (adoption par un pirate, par exemple) il peut également y avoir un changement d'identité de façon précoce afin qu'il soit plus compliqué de remonter jusqu'au réseau pirate et de faire le lien.

La formation sur le tas, quant à elle, concerne essentiellement des civils mêlés d'une façon ou d'une autre à la piraterie et qui mettent le museau dedans de façon tardive. Bien souvent, ce sont des victimes qui choisissent pour survivre aux assauts de rejoindre l'équipage plutôt que de se faire exécuter, des criminels ou ex-bagnards pucés qui veulent recommencer de zéro ou échapper à la justice, ou bien des personnes désabusées qui optent volontairement pour l'illégalité afin de lutter contre les gouvernements.. Ou fuir certains problèmes qu'ils ne veulent pas affronter. Ces gens-là se refont baptiser dès lors que l'ADEF a établi qu'ils désiraient sérieusement s'engager dans le milieu (interrogatoire avec détecteur de mensonge à l'appui), et ils s'orientent ensuite en fonction de leurs envies et compétences. Il s'agit le plus souvent d'adultes ayant déjà un certain vécu, mais il arrive que des jeunes civils suivent ce chemin. C'est aussi de cette façon que parfois les habitants du ghetto peuvent devenir pirates. Mais ils sont loin d'être la majorité à opter pour cette voie, et à y parvenir.
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MessageSujet: Re: Chez les pirates   Chez les pirates Icon_minitimeVen 13 Déc - 21:55

Rituels Pirates
Comme toute organisation et communauté, la piraterie possède ses petits rites et coutumes, ses alliances et inimitiés. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il existe des rivalités et complicités entre certains groupes. Certaines sont évidentes à trouver : entre le secteur scientifique et technologique, personne ne sera étonné d'apprendre que c'est un peu une course "de savants" pour prouver que la biologie ou la mécanique prime sur l'autre.. C'est une question de point de vue, bien sûr. Une autre joute célèbre est celle entre les pirates marins et aériens. Ceux-ci ne ratent pas une occasion de se titiller mutuellement et des bagarres éclatent entre les équipages. Mais tous deux se liguent ensemble contre les pirates terrestres – juste à ces moments-là.


La Casse

C'est là un des fameux rites, à vrai dire. La première bagarre du jeune pirate fraîchement renommé, c'est ainsi que commence le début de son endurcissement. On appelle cette première bagarre la Casse. Généralement, par un accord tacite, le déroulement est identique d'une Casse à l'autre. Admettons par exemple que ce soit au tour de Kholmi. Pour ses premières sorties, l'équipage va prendre soin de l'entourer, de l'envelopper même, et de le protéger de façon ostentatoire. C'est le temps des découvertes du monde pirate, et elle se fait sous bonne garde. Mais au bout de quelques sorties (délai que l'équipage décide en fonction de l'assurance prise par le jeune pirate), le cordon humain de sécurité va s'effilocher et le jeune Kholmi va se retrouver moins couvé. C'est comme un signal implicite que lance son équipage, mais dont le jeune garçon n'aura clairement pas conscience.. Pas plus que les autres dans sa situation avant de le faire subir à d'autres.

Bref, puisque visiblement le "poussin" n'est plus sous bonne garde, un gars d'un autre équipage (si possible rival) va l'enquiquiner un peu, le pousser à la bagarre. La plupart du temps, les jeunes cherchent la protection de leur propre bande, mais cette fois-ci ils se montrent réticents. Bon gré mal gré, il faut bien qu'à son tour il s'en mêle. Il va donc échanger quelques coups, puis traditionnellement les deux équipages au complet s'en mêlent et c'est une bagarre générale. Plus c'est le bordel, et plus la Casse est réussie. Bref : c'est un premier baptême du feu.

Pour les pirates femmes, on est moins regardant sur la force des coups qu'elles vont donner (encore que plus d'une se lâche franchement dans ce genre de cas). Avec elles, ça sera plutôt le cinglant des répliques, la façon de tenir tête aux provocations graveleuses, voire l'originalité de leurs ripostes. Et bien sûr, aussi : la qualité du bordel occasionné. Parce que, hein : plus y en a, mieux c'est.


La Flaque

Le nom est moche, n'est-ce pas ? Ce rituel l'est tout autant vers la fin, bien que la première partie soit assez appréciée. Tout commence avec l'équipage. Ça peut commencer sur le navire, vaisseau, ou au campement. Ça peut démarrer dans un bar, dans la rue.. Cette fois le cadre n'est pas formel, et le moment où cela doit se passer non plus. La flaque, c'est un état, presque une transe. C'est ce moment magique où vos sens vous abandonnent et vous trahissent, ou vos jambes flageolent, et la tête vous tourne. La flaque, ça vous prend aux tripes, ça vous fout un homme à terre.

La flaque c'est ça, littéralement : quand on vomit tripe et boyaux par terre parce qu'on a trop bu. Beau, hein ?

La première murge – la vraie, hein, pas juste la tête qui tourne – c'est ça, la flaque. La première gueule de bois, quand on rampe lamentablement sur le sol avec la caboche qui tambourine contre le crâne, la nausée, l'état larvaire, le corps trop lourd et sans énergie.. Ouais. Voilà. Et quand un jeune pirate a fait la Flaque, c'est-à-dire la première vraie biture, alors c'est l'occasion pour tout l'équipage de le féliciter en.. Faisant party hard le lendemain. Le nouveau murgé, une fois cette épreuve passée, pourra sans rougir avoir sa propre bouteille au lieu d'en piquer.

Et ça, c'est plutôt cool, non ?


La Cambuse

Autant les premiers rituels sont là pour renforcer l'esprit d'équipe, autant le troisième est plus discret. Celui-là ne se revendique qu'après coup, et en petit comité. Après tout, si un pirate doit avoir le sens d'équipe, il doit aussi pouvoir mener son bout de chemin en solo. Vivre uniquement pour et par l'équipage, avouons que ce n'est pas bien sain. Alors la Cambuse est là pour forcer les nouveaux à voler un peu de leurs propres ailes, quitte à faire le fier ensuite. C'est aussi là pour leur apprendre à encaisser les railleries, à sourire face à des blagues douteuses.. Bref : à ne pas se vexer d'un rien.

Traditionnellement, la cambuse se fait dans un coin sombre et discret. Pour ce truc là, le reste de l'équipage ne doit pas être au courant avant le fait accompli, sans quoi.. Et bien sans quoi il fout le bordel et là, bonjour les moqueries ! La Cambuse, ça se fait à deux aussi. Aaah, oui, coin sombre + deux personnes = .. Quoi ?

Et ouais. C'est ça. Oser coucher sur le vaisseau/Bateau/Campement, alors que normalement faut pas le faire comme ça. Oser le faire sous le nez du capitaine alors que c'est plus ou moins interdit sur le lieu de service. Mais les interdits sont faits pour être transgressés, n'est-ce pas ?

Quand deux jeunes gens ont enfin franchi le pas (il arrive que ce soit une nouvelle recrue avec un vieux loup de mer, et plus souvent qu'on ne le croit), le reste de l'équipage les charrie gentiment et les accueille avec des blagues grasses et salaces. Si les deux nouveaux "cambusés" ont réussi à garder secret le nom de leur partenaire, les spéculations vont bon train et on n'hésite pas à les titiller quelques temps à ce sujet. Après tout, les pirates aussi sont des commères.

Il arrive enfin que certains ne veuillent pas passer à la cambuse mais préfèrent toutefois rester tranquilles et en finir avec cette histoire. Ils se trouvent alors une autre personne dans le même cas, et à eux deux ils font mine d'avoir passé le cap ensemble, on les charriera normalement si l'équipage gobe le truc.. Et encore plus s'il n'en croit rien.

Mais franchement. Y a pire, comme passage à la casserole, non ? Et c'est le seul rituel où on ne finit pas en mauvais état !
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MessageSujet: Re: Chez les pirates   Chez les pirates Icon_minitimeVen 13 Déc - 21:56

Justice Pirate
Peut-être pensiez-vous que parce que ce sont des forbans, les pirates n'ont aucun système de justice et se contentent de grumpfer au fil des carnages ? Que chacun peut prendre la hache du voisin et glisser sur les flaques de sang en faisant "agrouh agrouh baston" ? Ah non non non, mes chéris. Ici aussi, il y a un système judiciaire. Il y en a même deux, en fait. Le premier est antédiluvien, et l'autre résolument plus moderne.


La Tribune

La Tribune, c'est tout simplement le système judiciaire classique, avec les amendes, procès, peines à subir etc. C'est le système que l'on connait, en somme, à la différence près qu'il est présidé non pas par des juges et jury, mais par un comité de responsables pirates : le capitaine du pirate fautif – ou si celui-ci n'en a pas, un responsable de la section dont celui-ci dépend (pas les Rois, qui ne font que rarement ce genre d'intervention, et uniquement pour des affaires très importantes avec moult précautions) – ainsi que deux autres capitaines. Ces deux derniers sont tirés au sort afin d'éviter les alliances, ne prennent connaissance de l'identité des deux autres que le jour de la Tribune (mais bien entendu on leur a confié les rapports traitant de l'affaire).

À ce genre de procès, il n'y a ni foule, ni public, ni quoi que ce soit. Seuls les intéressés sont convoqués, et le verdict est transmis directement aux Archivistes. Les archivistes sont un secteur très fermé et secret, aux ordres directs de Salomon. Ils traitent de tout ce qui a trait à la justice, en garde chaque trace informatique, audio, papier etc. Ils sont la mémoire judiciaire de la Mascarade, et personne à part le grand manitou ne peut prétendre avoir accès à tout cela une fois l'affaire classée.. Sauf autorisation expresse de celui-ci. Ce sont également les archivistes qui assurent l'exécution des sanctions. Bref, ce sont les garants de la Justice Pirate, et seul Salomon a autorité sur eux. Même les Rois pirates ne peuvent leur donner d'ordres, sauf contre-indication de Salomon.

D'autres services cependant peuvent avoir la permission de consulter les précieuses archives : le secteur des Ressources Humaines, celui d'Info-Com, et le secteur Diplomatique dans une moindre mesure et de façon bien plus ponctuelle. Le secteur Info-Com techniquement doit attendre la permission de Salomon pour consulter les archives, mais il semblerait qu'un certain roi impatient et hacker se serve parfois directement à la source sans respecter le protocole lorsque le besoin est urgent.


L'Okalomah

C'est la face sauvage du système juridique pirate. Autant la Tribune est Civilisation, Organisation, Rationalisation.. Autant l'Okalomah est Impulsion, Fougue, et Férocité. C'est la loi du plus fort, du plus violent. La plus vieille justice du monde, mais pas forcément la meilleure. Cependant, elle est restée ancrée dans la culture pirate comme une de ses plus anciennes règles, et aujourd'hui encore certains différends se règlent ainsi plutôt que devant la Tribune. Une Okalomah ne se jette pas à la légère pour une bière renversée, et on ne la considère pas comme un vulgaire juron ou un défi. L'Okalomah engage tout l'honneur pirate que chacun possède, et pourrait entacher la descendance si elle venait à être refusée. Car, oui : fuir face à une Okalomah, c'est renier sa condition de pirate, d'individu libre, et s'assumer (voire se revendiquer) comme étant une personne lâche. Le perdant de cette justice ancestrale sera considéré avec pitié, ou compassion.. Mais au moins aura-t-il droit au respect alors que celui qui fuit sera tout juste méprisé si ce n'est haï.

Il existe deux types d'Okalomah, dont les conséquences sont plus ou moins graves : la blanche, et la rouge. Mais quel que soit le type d'affrontement, le début et la façon de faire restent les mêmes. Lorsque quelqu'un est décidé, il "en appelle à l'Okalomah et à sa justice", selon la formulation utilisée. Ce n'est pas le genre de défi anodin, et celui qui le lance doit lui aussi assumer ses paroles : une fois prononcé, on ne peut revenir sur ces graves paroles. Cela doit se faire devant témoins.. Qui seront aussi présents lors de l'affrontement pour attester qu'il s'agissait d'un combat à la loyale. C'est également un devoir solennel que d'accomplir cet acte d'attestation, et on y engage également son honneur en tant que pirate et en tant que personne. D'une manière ou d'une autre, tout rôle lié à l'Okalomah les engage, à vrai dire. Les affrontements peuvent se faire immédiatement après le défi, ou à une date ultérieure décidée par les deux partis, et dans les deux cas ils se déroulent sur un "ring" déterminé au préalable.

La version blanche est sans aucun doute la plus fréquente. Il s'agit d'un combat à mains nues, à la loyale. Le combat prend fin lorsque l'un des deux protagonistes demande grâce, ou est inconscient. L'Okalomah rouge, en revanche, se fait avec des armes (choisies par le défié à l'Okalomah) et ne prend fin que lorsqu'un des protagonistes est incapable de se battre.. Et plus d'une fois le vaincu ne s'est jamais relevé de ce combat.
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